8 nov. 2012

GRAVEBORNE : Pure Negativity (Chronique CD)



THEIR SATANIC MAJESTIES REQUEST
link : English Version


Convoque les Enfer, chute dans cette spirale infernale, affaise-toi, tangue et avale, ce serpent se fond en toi, te fend, ce n'est pas un hasard si il vient à toi, avale-le, tu ne seras alors plus jamais la même...

Sombres émois, la "Kilju" penetrant rapidement mon sang, feux paiens au-dehors, ici aussi on brûle les sorciéres...Les croix givrent et les églises de bois s'évanouissent en fumée, ici ce n'est pas un jeu, c'est noir comme la suie, c'est l'essence même du Black Métal, cette malediction sublime née dans les glaces scandinaves.
Je ne mourrais pas à Hyvinkää...
Premiere offrande (aprés une démo "Astrade Over the Grave", en 2009) des finlandais GRAVEBORNE, "Pure Negativity" (enregistré par Pentele, Mixé par Matias Helle au Drop Hammer Studio, Mastered par Jaakko Viitalahde avec un superbe Artwork de Markus Räisänen) est une Machine d'Annihilation, cheval de Troie pernicieux, qui distille un satanique poison, dans la plus grande tradition d'un Black Metal cru, forgé dans le feu des tenêbres, une veritable ôde au Malefique.
"Pure negativity". Tout est dit.
Creuse ta tombe car cette musique t'y emmêne (chouette voyage !), cela ne pardonne pas.
"Metamorphoses" annonce les hostilités, rapide et concis, dés ces premiéres 3 mn, on crie"Victoire "!
Déchainé mais mélodique, puissant et evocateur, lancinant, ce noir metal est racé.
Fils légitimes de Gorgoroth et de Marduk, cette messe noire se mérite. Ames sensibles s'abstenir (moi, j'm en fous, jsuis déjá passé de l'autre coté...), cet album est absolument dantesque et saura procurer les emotions dues à ce genre de musique, cette douce impression de communion spirituelle...
Raato (vocal) de sa voix habitée emmene l'auditeur dans un tourbillon de sentiments, comme a pu le faire precedement Zingultus des excellents et aussi inspirés allemands de Endstille, cris d'ecorché vif, accomplissant je ne sais quels sombres et interdits rituels demoniaques ("Sinister Moon").
Martial et d'une lourdeur toute germanique, "Nocturnal" est un champs de batailles, riffs hypnotiques qui assommeront toutes resistances futiles.
Mid-tempos assassins pour les costauds "Dark Clouds Of Pestilence" et " Sacrilegious" qui "progressivement" lobotomisent nos neurones peu habituées a pareil traitement. On nage dans les limbes, on se fracasse devant tant de vide. Vide, espace vital, creation de toutes choses.
Jamais on ne s'ennuie, jamais on ne regrette à l'instar du morceau "Aokigahara", démonstration d'un gang soudé parlant le même langage ( Marchosias – Guitar, Pentele – Drums, Raato – Vocals, Brutalust – Guitar, Kalmo – Bass), entité luminescente dédiée corps et âmes au arts noirs.
Humanité perdue et choix mort-nés, l'avenir a la couleur de ce "Dark Matter", à l'inventivité mélodique sans cesse renouvellée, forage dans les mers amères du desespoir.
A ce moment, embrassé par ces tristes arpéges, on voudrait que cela ne cesse jamais...Comme la mort...
Mais le reveil sera douloureux, "The Covenant" ensevelira tout espoir de repentance et damnés nous giseront sur la dalle.
Brulé profondement par cet inhospitalier souffle, cedant aux avance, moi aussi je m'inclinerais.

Pur True Black Metal, blafard comme la colère, sans compromission et vindicatif, nait devant vous un nouveau Monstre Metallique (la Bête qui les a enfanté a encore de bien beaux restes...).


Son nom ? : GRAVEBORNE.

Et comme disait George Bernard Shaw : "La musique est l'eau-de-vie des damnés".

THEIR SATANIC MAJESTIES REQUEST

Convenes the hell, fall in this downward spiral, pitching and swallows, this snake blends in you, split you, it is no coincidence if it comes to you, swallows you, then, you’ll never be the same…
Dark alarm, the “Kilchu” penetrating quickly in my blood, pagan lights out, here we again are burning the witches…The iced cross and wood churches vanish in smoke, this is not a game, it is black as soot, this is the essence of Black Metal, this sublime curse born in the Scandinavian ice.
I would not die to Hyvinkää…
First offering (after a “Astrade Over the Grave” demo in 2009) from the Finns GRAVEBORNE, “Pure Negativity” (recorded by Pentele, mixed by Matias Helle to Drop Hammer Studio, Mastered by Jaakko Viitalahde with a superb Artwork of Markus Räisänen) is a Machine of Annihilation, pernicious Trojan’s horse, which distills a Satanic poison, in the greater tradition of raw Black Metal, forged in the heat of the darkness, ode to the real Malefic.
“Pure negativity”. Everything is said.
Dig your grave because this music catch you (What a Trip !), this does not forgive. “Metamorphoses” announces hostilities, rapid and concise, dice these first 3 mn, it shouts “Victory”! Unleashed but melodic, powerful with signs, haunting, this Black Metal is racy. Legitimate son of Gorgoroth and Marduk, this black mass deserves. Sensitive souls refrain (me, I’m crazy, I am already on the other side…), this album is absolutely dantesque and will provide the emotions due to this kind of music, this fresh perception of spiritual communion…
Raato (vocal) inhabited voice takes the listener in a whirlwind of feelings, as do workers, the excellent Zingultus and also inspired German Endstille, play his life with his screams, fulfilling the dark and forbidden rituals (“Sinister Moon”).
Martial and therefore any Germanic, “Nocturnal” is a hypnotic battleground, riffs that knock out all futile resistors. Mid-tempo killers for the strong “Dark Clouds Of Pestilence” and “Sacrilegious” to “gradually” lobotomie our little accustomed neurons has such a treatment. It swims in limbo, it breaks. Vacuum, living space, creation of all things.
Never is bored, never it regretted as the song “Aokigahara”, demonstration of a band that welded speaking the same language (Marchosias – Guitar, Pentele – Drums, Raato – Vocals, Brutalust – Guitar, Kalmo – Bass), dedicated the luminescent entity of the body and soul to the black arts.
Lost humanity and stillborn choice, the future has the colour of this “Dark Matter” to the melodic inventiveness, constantly renewed, drilling in the bitter sea of the despair. This time, embraced by these sad arpeggios, we would like this never ceases…As death… But the night-awakening will be painful, “The Covenant” un-grace any hope of repentance and damned the sleep on the slab. Burned deeply by this harsh blows, loose all hope, I also bow before it.
Pure True Black Metal, luridus as anger, without compromise and vindictive, born a new Monster Metal (the beast who was forth still has many beautiful remains…).