9 nov. 2012

RED ROSE : Live The Life You've Imagined (Chronique CD)

Elle a mangé du sable toute sa vie, et comme toi elle prefere que de la terre s'élêvent des statues de roses plutôt que des murs, et dans ses danses déséspérées cette poussière deviendra terres arables, elle ne pleure pas, elle n'a plus de larme...
Mais elle peut encore rever.

C'est la tempête qui claque ici au dehors, mais c'est le soleil de l'Humanité qui reconforte quand les hommes peinent, quand la porte de ta maison n'est jamais fermée, quand ton voisin quemande, alors comme la lune offre sa lumiére dans la pénombre, partage ta bougie.


Constellation d'étoiles, furtives myriades, cet univers aujourd'hui leur appartient.
Premier album (j'en veux tous les jours des comme celui-ci !!), d'où se distille dans les airs parfumés d'oliviers sauvages cette musique, cette musique peut te rendre meilleur, mon ami, mon frère.
Cet Orient magique, berceau d'espoirs mais aussi de désillusions, dépose un nouveau fier enfant (aprés Orphaned Land ou encore Salem) á tes pieds, et prend-le dans tes bras, et embrasse-le, cet innocent repond au doux nom de RED ROSE, tu ne l'oubliera pas.
Symboliquement premier groupe a être signé sur le label Bakerteam Records, ce combo israelien avec sa fougue et maitrise affiche clairement ses nobles intentions et se positionne d'emblée (et sans forcer) comme une superbe revelation dans un environnement eminent de Metal Pomp Melodique" aux cotés de Sonata Artica, Vanden Plas, Royal Hunt ou Equus, savoureux AOR mais tranchant dans ses fondations, un Dragonland moins niais, un Journey plus mordant (offrons-leur des dentiers).
Enregistré aux Jailhouse Studios, Danemark, avec l'incontournable Tommy Hansen ( Helloween, Jorn etc) dans un écrin flamboyant donc, belle demoiselle, permettez-moi de vous offrir ce bouquet de roses, témoignage de ma profonde affection, de mon incommensurable devouement...

Live The Life You've Imagined", dont acte.
Parfait titre pour album parfait, tout est ici travail d'orfèvre.
Quelques notes de piano discrétes et un clavier hypnotisant annoncent l'arc-en-ciel musical qui va s'étendre pendant plus de 30 mn (un soucis, nous y reviendrons plus loin...), et "Turn back The Time" avec fierté invoque le meilleur d' un Sonata Artica tandis qu'avec le pillonnement rythmique du morceau suivant, "Name Of The Stone", on accompagne à tue-tête l'enivrant refrain testosteroné.
Gros riffs "thrashy" et claviers virevoltants, aeriens, solis vrillant la glande pineale, voix souvent troublante (est-ce Tony Kakko, Klaus Meine ou bien Michael Sweet...?) et enveloppante, compositions progressives titillant des sommets d'emotions pures ("The Last Drop", ballade ultime née des entrailles d'un Scorpions et d'un Jethro Tull), la récolte est genereuse, nous boierons le lait de nos chèvres, nos cuirs serons sandales et nous irons, oui nous iront ensemble danser sous la pluie.
"Gone With The Sunrise", menaçant est un Dream Theather qui ne rêve plus, et se pare d'oripeaux aux couleurs passées...Une belle demonstration qui permet de decouvrir une facette bien plus sombre du groupe.
Entame typée 80's dans les guitares volubiles et aidés en cela par de vintages claviers pourpres, voici sans aucun doute le "tube", le smash-hit imparable, le morceau eponyme qu'on aurait adoré deux fois plus long (un soucis, nous y reviendrons plus bas...).
Khymera t'a fait pleurer par tant de beauté melodique, alors avec ce "Dreamer", repands-toi sans honte, c'est de la power-balade meringuée, actionnaire chez Cleanex, pourvoyeuse de "Baby-Boom", du slow-qui-tue. Un "Tallulah" bis. Encore une fois, imparable.
Ce qui se meut t'achêve, Stryper qui aurait avalé un serpent Blanc, juste venimeux que ce concis "Tough To Love", 70's dans l'esprit mais glam quand même (mais encore ce même soucis...). RED ROSE sait encore surprendre.
"When the Sun Goes Down" à la maniére d'un Bonfire (who's foolin who) conclut magnifiquement l'album, qui au sortir de ce merveilleux voyage sous un artwork de toute beauté réalisé par l'artiste bresilien Jobert Mello (Sabaton, Benedictum) ne laisse en definitive qu'un seul (gros) reproche.
Leve Laiter (vocals), Elnur Aliev (guitars), Deion Kristen (keyboards) et Eli Reeve (bass) sont au diapason de la musique qu'ils proposent (partagent) : Lumineux, tous, sans exception.
Le seul hic est la durée des composition et donc de l'oeuvre dans sa totalité (8 morceaux pour un peu plus de 30 mn...), là où le propos musical reclamerait plus de disgressions (et cela ne nuirait absolument en rien à l'ambiance degagée par ce "Live The Life You've Imagined", puissant revelateur de la bonté qui peut encore se cacher dans les recoins inquiêts de l'âme humaine).
Trop souvent l'on ressent une coupe dictatoriale et abrupte qui nous laisse sur notre faim, quand la composition n'a pas encore tout delivrée de sa substance. Souvent genant, souvent agaçant. Trop souvent enrageant.
Plutôt EP amelioré qu' Album complet.
Que Slayer ne se contente que de 30 mn, cela peut etre comprehenible.
Mais RED ROSE est un voyage, une destination, un long chemin qui ne peut être entravé. Les murailles sont faites pour etre franchies.

Dans l'absolu, les ronces disparaitront.
Et sur les ruines de notre incapacité a se sublimer,
S'éleveront des amandiers en fleur.
Cette musique est le sol sur lequel tes enfants marcheront.
Vois. Elle ne pleure plus. Et ce sourire,
Ce sont ces Roses Rouges.

Beauté et Pureté, cette musique a une couleur : RED ROSE.
Et ses epines nous rappellent que nous sommes encore vivants.
Toujours vivants-


link : English Version




She ate sand throughout his life, and like you she preferred the statues of roses arise rather than walls, and in his desesperate dances this dust will become arable land, she doesn’t cries, no more tears…
But she can still dream. This is the storm which slams here outside, but is the Sun of Humanity that surface when men toil, when the door of your house is never closed, when your neighbor cadge, then as the Moon offers its light in the darkness, share your candle.
Constellation of stars, stealth myriad, this universe now belongs to them.

RED ROSE‘s first album is distilled in the air scented wild olive trees… this music can make you better, my friend, my brother. This magical East, cradle of hope but also of disillusionment, filed a new proud child (after Orphaned Land or Salem) at your feet, and takes him in your arms, and embraces him, this innocent one answers to a sweet name of RED ROSE, which you will not forget.
“Symbolically” the first band that has been signed on the label BakerTeam Records, this Israeli combo with its passion and mastery, displays clearly its noble intentions and positions itself to readily as a stunning revelation in a “Metal Pomp Melodic” style like Sonata Arctica, Vanden Plas, Royal Hunt or Equus, tasty AOR but sharp in its foundations, less naive than Dragonland, but a more biting than Journey (make them dentures…). Recorded at Jailhouse Studios, Denmark, with Tommy Hansen (Helloween, Jorn etc) in a flamboyant setting thus, beautiful lady, allow me to offer this “bouquet” of roses, testimony of my deep affection of my immeasurable dedication…
“Live The Life You’ve Imagined”
Perfect title for a perfect album, everything here is a work of Goldsmith.
A keyboard and a few notes of piano mesmerizing announce musical Rainbow which will extend for 30 minutes (a concern, which will be discussed here later…) and “Turn back The Time” with pride refers to the best of a Sonata Arctica while the power-hammer rhythmic of the following song, “Name Of The Stone”, accompanies to blaring the intoxicating testosterone.
Big “thrashy” riffs and whirling keyboards, air, solos spun the pineal gland, often disturbing and eveloping voice (is this Tony Kakko, Klaus Meine, or although Michael Sweet…?), progressive compositions titillate the pure emotions (“The Last Drop”, ultimate ballad born of the womb of a Scorpion and a Jethro Tull), harvest is generous, we’ll drink our goats milk, our leather will be sandals and we will go, Yes we will go together to dance in the rain…
“Gone With The Sunrise”, is threatening Theather Dream with more nightmares, and barrier to cloak the passed colours …A beautiful demonstration to discover a much more darker facet.
The 80′s in the guitars styles, the vocals assisted by of vintages purple keyboards, an unstoppable smash-hit, the eponym song, but would have been even more adored if it was twice as long as now (a concern, we will return below…).
If Khymera makes you cry with its melodic beauty, then with “Dreamer”, you’ll cry without shame, it’s whipped cream power-balad, shareholder in Cleanex, purveyor of “Baby boomers”, a slow-to-kill. Another “Tallulah”. Once again, unbreakable. Stryper who have swallowed a white snake, it’s just like a poison for this concise “Tough To Love”, the 70′s in the mind but glam still (but still I have this same concern…). but RED ROSE yet surprises.
“When the Sun Goes Down” looks like a Bonfire’s song (“who’s foolin who?”) which concludes the album beautifully, this wonderful trip is perfect also by its beautiful artwork, made by Brazillian artist Jobert Mello (Sabaton, Benedictum) and it gives a (large) final reproach to this entire packet.
Leve Laiter (vocals), Elnur Aliev (guitars), Deion Kristen (keyboards) and Eli Reeve (bass) are in tune with the music they propose and share: light, all without exception. The only problem is the duration of the compositions and, therefore, the work in its entirety (8 pieces) are within for a little more than 30 minutes…, wherethe musical comments claim more digressions (but this is only a small minus-point for this album’s atmosphere, a powerful developer of goodness who can hide in the recesses of the human soul ).
Too often there is a dictatorial and abrupt cut that leaves us on our hunger, when composition has not yet issued any of its substance. Often bothersome, often annoying. Too often ramped. Rather an improved EP than a full Album.
If Slayer makes it in only 30 minutes, it can be comprehensible… But RED ROSE is a journey, a destination, a long path that can be hindered. The walls are made to be destroyed.

Ideally, Burr disappear.
And on the ruins of our disability, sublimate,
To arise of the almond trees in bloom.
This music is the ground on which your children will walk.
See. She doesn’t cries. And the smile,
Like a Red Rose.
Beauty and purity, this music has a color: RED ROSE.
And its thorns remind us that we are still living.
Still-living-