8 nov. 2012

WOLF (Poesie)

Chacal mon coeur mais surtout never surrender...
Quand il vient comme lame, derange l'ordre et saccage les globules, il ne faut pas capituler. La muraille se fissure et y coulent la lave, le suc et la bile. Les crocs appellent la chair et l'odeur de ton cadavre attise.
La lune se noie dans mes larmes et personne ne me plaindra.
C'est le moment quand mes mots mentent et les mots manquent, quelle douleur quelle infamie les maux, les dechirures que tu subis.
Rance est mon souffle quand toi tu t'essouffles, à bout de force, tailladée.
Seul à jamais je te l'accorde mais quand même malgré tout debout. C'est un miracle !
Dechiré, mes cicatrices attestent et le sang dans ma gorge m'abreuve pour des siècles encore. Mais c'est intolérable mais c'est un puit sans fond que de vomir ma haine.
Je reste bancal je reste tordu, amical comme un fil barbelé.
Reposé comme un pendu.
Pupilles jaunes n'évitent pas le soleil, sexe affamé dévoré aliénié, embrasse les hymens imparfaits.
Chaque respiration est douleur, chaque pas est une mine, chaque minute une deflagration.
Une balle dans la tête pour ne plus dormir, avorter le voyage aux enfers des songes, et peut-être ne jamais revenir, ne plus dormir, ne plus dormir...
J'irais laper le lait à ton sein si je le pouvais, je couperais ta gorge pour m'y abreuver.
Quand Il surgit comme le sperme personne pour vous proteger.
A hurler solitaire la meute est décimée.
je suis le dernier de ma race, le choléra de ma lignée.
Personne ne m'arretera.
Ce loup qui sommeille en moi.