8 nov. 2012

LA DERNIERE LEGION / LEGION (Chroniques DVD)

Gros fondant gavant, s'adressant d'abord à un jeune public, LA DERNIERE LEGION narre la difficile ascencion au trone d'un jeune Cesar en devenir face aux ennemis hereditaires (et très vilains) épaulé par quelques fidèles romains sans peur et sans reproche ( si ce n'est un jeu d'acteur quasimment inexistant...) et l'aide quelque peu magique d'un druide philosophe cloné sans vergogne sur un certain Gandalf, l'aura et le talent en moins. Tous ces mâles guerroyant se perdant dans d'infâmes combats les pieds dans le pudding (un montage fait avec des moufles certainement) et dans d'improbables postures louchant avec difficultés vers celles( reussies elles...) du 13 eme Guerrier voire d'Excalibur.
Ajoutons une touche de sensualité avec l'apparition de la (pourtant) divine Aishwarya Rai

qui ici est aussi expressive qu'un veau face à l'abattoir, avec ses grands yeux charriant tous les tresors de l'Inde Eternelle mais qui dans cette fresque à " l'ancienne" n'emeut finalement que le veau précité plus haut (re-meuuuh...).
Dvd familial certes là ou on aurait esperé un peu plus de tripes avec ce vrai-faux blockbuster aux allures finalement anorexiques dans son contenu et bancal quand à son casting (l'insupportable tête à claques qu'est ce petit César...).

En bref, un divertissement familial pour dimanches aprés-midi pluvieux, les plus exigeants s'en tiendront au King Arthur avec Clive Owen.

Notons quand même pour ne pas être totalement langue de vipére, les 5 dernières minutes du film permettant d'esquisser alors un sourire approbatif et connaisseur, l'idée etant alors bien belle...
Bref, l'Empire Romain pour les nuls...
Michael est bien sympa. Michael n'est pas d'accord avec sa hierarchie. Michael est un rebelle.
Il possede une sacrée dose d'empathie et en plus les biscottos de Schwarzenegger. Donc, quand Michael parle, on l'écoute.
Michael doit sauver le monde, qui s'auto-mutile. forcement, Dieu n'est pas content et cela va s'entendre.
Alors Michael réagira. fortement. très fortement. Et le destin de l'éspéce humaine s'en trouvera à jamais changé.
Et Sarah Connor n'apparaitra jamais dans le film...
Alors...?

Film bancal, casting aléatoire (mais que vient donc faire ici Dennis Quaid ?), jamais on ne vibre de concert avec les protagonistes abandonnés á eux-mêmes au milieu d'un scénario maladroit, ne sachant jamais où poser ses ailes, huis-clos ennuyeux ou shout & gore ridicule aux effets speciaux assez timorés.

Pas grand chose finalement à sauver de ce film batard, qui aurait mérité plus d'intention (et d'attention) de la part de son realisateur (citer son nom ici serait lui faire un bien beau cadeau et je n'aurais pas la bonté de Michael...).
Se regarde donc vite fait mais vite oublié.
Un ange passe....et bof !