Le Loch
Je voudrais mourir ambre,
Me rechauffer, me reposer,
M’y retrouver,
Comme un cercueil ce cuir
Comme une caresse comme un soupir.
Je voudrais tes bas volutes
Des sequelles des blessures
Toutes nos luttes.
Comme un geai gemissant,
Une fleche dans la boue,
Mon sperme jaillissant,
Et nos reves qui ne tiennent pas debout.
Je voudrais renaitre malt,
Toi mon sucre ,
Moi l’acier toi la forge,
Le calcaire que je rogne,
Ce calvaire qui t etonne.
Au sommet je contemple
Je ressens l’ocean,
Le tapis des ruines de nos temples sur lequel goute mon sang.
A la surface,
Je ressens
Les entrailles de la terre,
Mais ces vains mots se diluent dans l’ether.
Je voudrais mourir ambre,
Me noyer dans un loch,
Ricocher te surprendre,
Et entendre tes rires.
Je voudrais mais je sais,
J’ai fermé toutes les portes,
Car les vents ont tonnés :
Un jour tu vois je vais mourir.