13 déc. 2012

CRISTIANO FILIPPINI : Flames Of Passion

 
 
Sous un magnifique artwork évoquant le meilleur d'un épique power metal symphonique (JP Fournier) découvrons avec surprise un album instrumental constitué de douze piêces classiques, comme la bande-son idéale d'une épopée romanesque. Faisant suite à un premier album "The First Crusade" (déjà très inspiré) annoncant la même direction musicale, force est de constater la fraicheur et l'impact d'une telle musique sur de pures âmes affamées.
Cristiano Filippini prodige italien (qui dés l'age de 16 ans commence a composer) et genial touche-à-tout tate lors de ses débuts de la guitare en tant que guitariste hard rock, produisant diverses musiques à destination de programmes tv,caressant aussi des ses doigts d'or la pop music et etudiant au fameux conservatoire Rossini (Pesaro, Italie) dirige aujourd'hui d'une main de maitre l'entreprise. Compositions, orchestrations, piano, guitares, synthés, programmations, production et label à lui tout seul ...
Cette grandiloquente oeuvre au magnifique livret allie le meilleur d'une symphonie mélancolique dotée d'une réelle puissance évocatrice, qui n'est pas sans rappeler les travaux magnifiques d'un Basil Poledouris (Conan Le Barbare) voire dans son coté "italien" plus prononcé le compositeur Amedeo Minghi(La Caverne De La Rose d'Or ou La Légende d'Aliséa).
Baroque comme Haendel et transcendant comme les sonates de Chopin, l'écoute devient épopée (sous les sombres periodes de l'inquisition, la légende de la famille Heinz et des drames epiques qui se joueront le long de leur histoire),comme ce que Luca Turilli pourrait oser un jour offrir à ses nombreux fans, débarrassé de ses scories electriques.

Aucun orchestre philarmonique ici mais les mouvements amples et profonds donnent le change. Plus que révélation dans son pays Cristiano de par sa passion et son ambition artistique arrive á franchir clivages et guerres de chapelles pour réussir à offrir au fan de metal epique sa dose d émotion sans oublier une rigueur musicale permettant aux amoureux de la Grande Musique d'y trouver aussi leur compte. Flamboyant dans les tenêbres, ce "Flames of Passion" attise l'affection et l'admiration.
Un travail d'orfêvre qui le jour où Cristiano Filippini franchira le pas en proposant une symphonie faite de réelles cordes et de vent, de chair et de sang (Septicflesh a réussi)nous permettra alors d'acclamer la naissance d'un nouveau genie de la musique aux cotés de Vivaldi ou plus proche de nous d'un John Williams.
N'ayez crainte, ce jour arrive-
9/10
 
 
Under a beautiful artwork evoking an epic power metal (JP Fournier) best discover with surprise an instrumental album consisting of 12 classical pieces, like the perfect soundtrack to a romantic epic. Following a debut album "The First Crusade" (already very inspired) announcing the same musical direction, it is clear the freshness and impact of such music on pure hungry souls.

Cristiano Filippini Italian (that of age 16 starts a call) and genial hands-on tate debut of the guitar as a hard rock guitarist, producing various music destined for tv programs, also stroking of his gold fingers pop music and student at the famous Conservatory Rossini (Pesaro, Italy) is currently director with a master hand the company: Compositions, orchestrations, piano, guitars, synths, programming, production and label...
 
A bombastic work of the beautiful book combines the best of a melancholy Symphony with a real evocative power, which is reminiscent of the work beautiful of a Basil Poledouris (Conan the barbarian) even in his "Italian" more pronounced the composer Amedeo Minghi (La Caverne De La Rose d'Or ou La Légende d'Aliséa).
 
Baroque such as Handel and transcendent as the sonatas by Chopin, listening becomes epic (under the dark periods of the inquisition, the legend of the Heinz family and the drama epic that will be played throughout their history), as Luca Turilli could dare one day offer to its many fans, got rid of its electrical slag.
 
No Orchestra Philharmonic here but detailed and deep movements give the Exchange. More revelation in his country Cristiano because of his passion and his artistic ambition is a cross divisions and wars of chapels to successfully offer metal EPIC fan its dose emotion not to mention a musical rigour to the great music lovers also find their account. Blazing in the darkness, the "Flames of Passion" stirs up the affection and admiration.

A goldsmith working day where Cristiano Filippini will cross the step by proposing a Symphony of actual strings and wind, flesh and blood (Septicflesh succeeded) we will be able to cheer the birth of a new musical genius of Vivaldi or closest to us to a John Williams.

Don't worry, this day arrives-

T & N : Slave To The Empire

DOKKEN enterré (Don a la dent dure) les fossoyeurs jubilent (à savoir l'inconsistant imbibé George Lynch, Jeff Pilson et Mick Brown) et tentent avec ce Tooth & Nail (avorté grace à une décision de justice et devenu par la force des choses ce T & N ), projet musical revisitant ici et là un passé glorieux aux cotés de nouvelles compositions (fraiches comme la culotte de Ayem), de survivre à l'anonymat qui ne manquera pas de recouvrir de son voile opaque ces fumeuses mélodies sans âme, anecdotiques et donnant quand même une diarrhée sévére lorsqu'on connait les capacités de ce trio d'enfer. Les années passent, et le foie trinque. Trop lourd, ce Slave To The Empire (comme le titre éponyme qui ouvre l'album annoncera la couleur : gras comme un loukoum, avec ses soli en chaise roulante) initiera une digestion difficile.
Jeff Pilson majoritairement aux vocaux (quelle plaie), aidé ailleurs par des pointures-pôle-emploi (en vrac : Doug Pinnick, Tim Owens, Seb Bach), nous êtions en droit d'en attendre un peu plus.
Las, dés le deuxiême suppositoire "Sweet Unknow", on court au désastre. Pachydermique tempo sous xanax, le morceau parfait pour accompagner un épisode de Derrick irritera le colon.
"Tooth & Nail" avec Pinnick comme lead vocal assome malgré la tentative de passer la seconde. Ça ne fonctionne pas, et Lynch est aux fraises. Tout est daté, pataud, maladroit et jamais la flamme n'est ravivée.
On espère alors que la relecture d'un classique de DOKKEN sauvera les meubles. Tim "Ripper" Owens donne le baiser de la mort et le "Kiss Of Death "même si moins tranchant que l'original donnera le frisson tant l'identité musicale du grain vocal de l'ex hurleur de Judas fait monter l'adrénaline (malgré une fois encore le solo en carton d'un Lynch en état de décomposition avancé). Enfin un (presque) bon point. "Alone Again", lui aussi, devient immédiatement une pure création personnelle d'un Seb Bach toujours aussi inspiré, lumineux et la ballade caresse.
Avec aux manettes les moufles d'un Jeff Pilson retraité s'occupant de la production de cet objet inutile et sous un artwork mince comme un bodybuilder rwandais, mon ami, tu as juste envie de mourir. Le seul conseil à l'issue de l'écoute de ce CD est de rapidement te procurer le dernier DOKKEN, qui, lui, signe avec son Broken Bones d'excellente facture le testament parfait d'une oeuvre musicale conséquente et respectée (plus de 10 millions d'albums vendus quand même principalement dans les années 80). Et d'oublier fissa ce T & N .
Mince, plus de papier toilette...

3/10 (et grace aux participations de Bach & Owens)