8 nov. 2012

A FRED (Poesie)

Bien sur, Mylène Farmer...
Pink Floyd et Dead Can Dance mélangés à ce lourd parfum qui envahissait la petite chambrette aux couleurs pastels promênent langueur et monotonie, tous les jours dimanche lorsque les amis s'étiolent, peu à peu...
Cheveux rares et quintes de toux annoncent l'orage mais que peut-on faire lorsque l 'on a la trentaine à peine...?
Trainer quand même dans le marais, et Opéra, je ne comprenais rien, j'ètais sur de moi.
Le cuir leur allait si bien mais ce n'était pas du Métal ces Village People !
Ton look et tes amis impressionnaient mes convictions, ils étaient si charmants. Ces court-metrages de folles hysteriques avalés ces après-midi pluvieux restent gravés, c'en est étonnant.
Je riais souvent mais je ne savais pas pourquoi ces pilulles pullulaient sur la table basse.
Le temps de me punir en m'étourdissant et la grisaille annihila mes derniers espoirs.
Je n'ai pas pleuré quand allongé sur ce lit d'hospital tu m'a à peine reconnu, tout sec et tordu comme un fil barbelé qui voudrait s'enfuir, je ne sais pourquoi, je ne sais où.
Ta mère ne sait pas mon amité que j'ai piétinié lors de mon absence devant la grande boite en chêne.
Ma Mère c'est étrange n'est pas si loin de toi mais moi je sais que je ne vous rejoindrais pas. Je suis si loin de 1999.
Alors tu vois, plus de dix années pour enfin lacher les larmes, percé est mon coeur autiste.
Je viens de comprendre que tu n'es pas là.
Je n'ai pas eu le temps, pourras-tu me pardonner.
Mon ami Mon Fred tu dors cette fois-ci, je le sais.
Mon ami que je n'avais pas oublié.