Océans tourmentés,
Aux aubes délavées,
Aux pleurs salés aux cris froissés,
Dans le sable l'empreinte dans les cieux l'etreinte,
Aux péninsules et aux mouettes bavardes,
Aux battements interrompus et aux chats endormis,
Et ces prières qui ne vont nulle part.
Aux jours heureux et de chagrin
A toi à elles et aux jachères
Aux lendemains,
Vois je ne ferme plus la porte.
A nos mots aveugles et nos maux crissants,
Je suis ici je suis rampant
Le tonnerre glisse mais je n'entends pas
Un mot juste un mot de toi
Pour y croire encore,
Pour graver le bois.
Aux océans aux rives éffarouchées
Aux mers salées aux pierres blanchies,
Aux salons maintenant défraichis,
A ces marins restés sur le port.
Je guette en vain la chaleur du phare,
Mais la brume si brune cette enclume...
A nos mères enfuies,
Mers Mortes sur lesquelles nous dérivons.