TEMPETE DANS UN VERRE D'EAU
Il est grand temps de ressortir du placard la veste à patch, le bermuda fleuri et les Nike seculaires, la casquette fiére vissée sur le crane et mosher comme un damné, à s'en casser les vertebres : Thrash till' death !
Ce bon vieux Thrash, amis des défavorisés, tesson de bouteille dechirant la bienséance, cri primal, ce crachat proletaire issu du punk-rock et de la nouvelle vague anglaise de heavy-metal, cette peau de banane glissée malicieusement sous les tiags des glammers peroxidés, ce Thrash surgit à nouveau (et encore et encore...) et martele ses slogans sans pudeur ni honte.
Nouveaux venus sur la scene de la "NWOBA" (New Wave Of Bay Area), fils putatifs d'une époque pas si révolue (le Thrash metal le plus honnete demeure le commentaire musical des soubresauts de nos sociétés sclérosées et souvent grabataires), le discours ne changeant pas, ici s'offrent les "Hollandos-Finlandais" TORNADO qui s'inscrivent donc dans un thrash old school ultra-balisé, qui n'effraiera pas le vieux loup (que je suis...?) s'extasiant jadis sur Vio-lence, Nuclear Assault ou Death Angel, mais qui content quand même de voir que de jeunes chiens fous affamés headbanguent encore vaillament donnera une chance à cette nouvelle bande de furieux.
L'aggressivité de SLAYER mélé au fun de MOTLEY CRUE...mouais mouais...pas sur que cette tête de gondole soit idéale et juste.
Rien de revolutionnaire dans le fun (ANTHRAX est passé par là) et quand à la furie, accordons leur un certain savoir-faire (Hate Worldwide ou 3 of 8) mais malheureusement jamais rien de reellement transcendant, d'autres jeunots comme Municipal Waste ou les rigoureux Dekapitator ont déjà ravagé le globe avec talent et succès.
Pas evident de perpetrer une (noble) tradition sans plagier et devenir une parodie, (ecueils heureusement évités) le contrat semble respecté ( des textes convaincaints tels " Priesthood Pedophelia" ou "Tunisia Uprising"), même si il faut bien l'avouer, difficile de s'extasier outre mesure sur des compositions certes carrées mais souvent anecdotiques.
Sans doute s'inquieter d'une prochaine asphyxie qui guette le genre, tant combos anodins sont signés à la pelle sans reel discernement. Labels, ouvrez un peu plus vos oreilles !
Produit par Peter Tägtgren, pochette horrible (tendance donc...) et titre inspiré, ce " Amsterdamn Hellsinski" procurera un sentiment de contentement mais bien trop bref, nos oreilles aguerries preferant se delecter plutôt d'un "Bonded by Blood" ou plus proche de nous du dernier Metallica (et pourquoi pas...?).
Sympathique mais bien loin du bouleversement espéré, cette galette malgré tout fait des trous dans la couche d'ozone...
Toujours mieux que le dernier Slayer...
link : English Version
STORM IN A GLASS OF WATER
This good old Thrash, friends of the disadvantaged, broken bottle cut propriety, primal scream, this proletaire sputum from the punk rock and new wave-heavy-metal, this skin of banana glided maliciously under the tags of the “Silver Glammers”, this Thrash arises again (and again and again…) and hammer its slogans without modesty or shame…
New entrants to the scene of the “NWOBA” (New Wave Of Bay Area), putative from not so “son era” (Thrash metal, remains the most honest, the musical of the ups and downs of our ossified societies and often bedridden comments), made of the non-changing speech, here the “American-Dutch-Finnish” TORNADO are therefore an ultra-tagged old school thrash, the old Wolf (me) is ecstasing once on Vio-lenceNuclear Assault or Death Angel, but this young hungry mad dog headbanguent will give valiantly a chance to this new furious band.
The aggressiveness of SLAYER to the fun of MOTLEY raw… hmm Hmm… step on that this head of gondola is ideal and fair.
Nothing revolutionary in fun (ANTHRAX has passed by here) and when to fury, the album gives a certain know-how (“Hate Worldwide” or” 3 of 8″) but unfortunately never nothing really transcendent to other upstarts such as Municipal Waste or rigorous Dekapitator, which already ravaged the globe with talent and success.
Not evident is the perpetration to a (noble) tradition without plagiarism and becoming a parody, (fortunately avoided the dangers) contract appears to be respected (texts such as “Priesthood Pedophelia” or “Tunisia Uprising”), although I must confess, it’s difficult to catch the compositions while they’re often substantial anecdotes.
Produced by Peter Tägtgren, well, the cd-cover is horrible (but trendy) and the interesting title “Amsterdamn, Hellsinski” provide a sense of contentment but much too short, however my experienced ears are choosing it instead of a “Bonded by Blood” or the last Metallica (and why not…?).
Sympathetic but too short for the expected disruption, this Album nevertheless make holes in the ozone layer…
Still better than the last Slayer…