8 nov. 2012

SIRE (Poesie)

Jesus saves.
Les tenêbres m'engloutissent dans cet anus de vitrail, déchirent la morale car vois-tu ils aiment un peu trop les innocents savonnés de frais.
La lune a mes faveurs et l'abricot ma gourmandise sais-tu qu'ils sont soutanes souillées, craignent-ils vraiment ton courroux ?
Menottes ou latex qu'importe le flacon ton vin apporte l'ivresse mais leur farine appelle les rats.
La croix-pute aujourd'hui est bien lourde a porter, lacère les fois fragiles ses lois.
Tes sandalles moissonnent et leurs scandales fleurissent.
Ont-ils entendus tes hurlements de rage de desespoir d'abandon ? Quand les hyènes copulent les portées annoncent la pourriture...Car ils ne t'attendent pas ils l'ont toujours su.
Macadam cowboy brule les dalles de la nef et les troncs vides racollent. Crachat dans la fente pour un denier d'argent.
Sire de cire à l'abri du soleil, tes fils putatifs te rançonnent chaque jour davantage.
Sperme saint ou foutre sacrilège, les bouches martyrisées esperent la redemption. Et implorent ton regard.
Mais aucune statue n'aura le coeur fendu.
Jesus Saves.
Le long cortègs des âmes perdues se noie dans les marécages de l'oubli. Regarde au loin, Le serpent danse il avale le poisson.
Tu ne peux pardonner la chienne infâme qui dévore ses enfants.
Comme les rats prétentieux annoncent la peste, la fin des temps.
C'est lumineux comme cette nuit s'annonce pourpre, c'est aveuglant comme leurs sourires carnassiers mordent la chair à pleine dents.
Cette bête n'est pas repue cette bête est bien plus vile.
Sauras-tu un jour qu'ils t'ont leurré ? Sauras-tu bientôt qu'ils vont t'invoquer ?
Sire de cire à l'abri de nos coeurs entends-tu la Douleur ?
Entends-tu la peine et le dégout des crédules ?
Goutes-tu le sel à leurs yeux éperdus ?
Releve la Tête il est temps
A tes pieds étendus abimés vois enfin que ce sont tes enfants.