Tout d'abord, quel plaisir de retrouver ces talentueux musiciens, par lesquels on sait jamais n´être (finalement) déçu. Et cette rêgle d'or s'applique ici encore avec ce nouveau supergroupe, SEVEN THE HARDWAY.
Première surprise à l'entame de cette nouvelle offrande (sous un artwork typiquement metal-prog), l'on se dit immediatement s´être trompé de galette : en effet, c'est Alice In Chains qui s'impose lá ou on aurait attendu moult solos déstructurés et longues plages de keyboards evanescents...
Quel choc, et celui-ci s'etend sur plusieurs autres morceaux . La ballade " Where I'm Going " nous ramène à des terrains plus balisés et reconnus ainsi que " Blame" au solo lumineux que n'aurait certes pas renié un Dream Theather.
Belles prestations vocales du roi Boals (pouvait-il en être autrement ?) et assise rythmique imparable, solis épileptiques et musiciens au diapason, telle est cette réussie recette.
Metal-prog et Metal lourd se cotoient pour le meilleur, dans une symbiose détonnante et jouissive.
"Solitary man" et le majestueux "The Wall" en attestent, c'est de belle orfèvrerie dont il est question ici !
La production lumineuse de Roy Z nourrit notre plaisir alors décuplé.
Un absolu sourire paraphrase la conclusion de cet album inspiré , puissant, classieux, intense.
Le temps passe à une vitesse vertigineuse et " The Cage " nous rappelle que nous venons de voyager aux confins de l'Absolu...
45'02 de Pur Bonheur-