8 nov. 2012

PRINCESSE (Poesie)


L'Aube pointe.
Et c'est alors un Monde nouveau qui jouit.
De par delà les cumulus glissent les tramways du bonheur, en ton honneur ma Douce.
Les cerfs brâment de concert, l'Ode et vertiges de mon coeur lorsque je te caresse, mon Amour.
Mes mains tremblent mais jamais mon regard ne s'éloignera de tes pas, quand tonnent les orages et illuminent tes nuits ces éclairs que je ne sais contenir, quand la Foudre s'abat sur les Roses, alors Dieu est sans pitié, alors je voudrais m'abreuver à ton sein, alors je te mords.
Tes amis miaulent et ronronnent, chat patissier ou Brad, rouille ou Berry, ils se frottent á ta Beauté, en parsement les vents de ce suc gourmand, ta nature est le Monde, le Genre Humain dans ce qu'il a de plus bon.
L'Aube chante.
Et c'est la nuit qui gémit, allongée sur les pétales de roses que je ne deposerais pas au pied de tes satins et soie.
Epine je suis tu le sais mais ton sang me nourrit.
Années t'effleurant années me fanant années eternelles comme les sommets de notre Amour, quand je respire tu es oxygène.
Blé et Soleil, Halo et cocon, present et futur,
Tu es mon Tout, mon plus-que Parfait, la Symphonie sourde des battements de mon coeur lorsque mes yeux embrassent ta toile, quand ma voix d'Outre-Tombe t' arrache les sanglots du desespoir, quand j'écris avec mon sang et la folie qui m'accompagne les mots qui te sauvent, quand dans ce duel que je me livre à moi-même il n'y a nul vainqueur, sinon la peine, sinon la peur, ne survit dans ces gouffres que l'éclat de ton sourire, le lien et l'anneau, cette corde qui m'empêche de sombrer.
Roseau sauvage jamais tu ne briseras, fière et majestueuse lorsque tu chantes les oiseaux de la mélancolie s'envolent. Innocence gravée dans la roche de tes convictions, tes combats sont dantesques et ta Foi infinie.
Comme j'aime m'y lover parfois, mes nuits de terreur égalant tes jours vainqueurs.
Tu m'abreuves quand je suis desert et me brule lorsque je suis tempête.
Les sillons que tu traces emmenent les graines du bonheur quand moi je martele le bitume.
Ma sanglante, mon Ame en peine, ma Louve, j'hurle de ne pas etre toi, de ne pas me confondre en ta chair, de ne pas voir la Vie à travers ton prisme, de ne pas connaitre le miel à travers ta gorge.
Je franchirais le miroir pour te ressembler, épouser tes artéres et te devorer de l'interieur, si seulement j'osais.
Te devorer, te devorer, comme j'ai faim de Toi, mon Amour...
Et pour celebrer ce festin, danser, pietiner le raisin, se perdre dans les meandres de l'oubli pour mieux renaitre à toi, flammes salvatrices, lumière chaleureuse, foyer parfait qui sait me reconforter quand l'hiver me penêtre.
Ce jour est le tien, ce siècle t'appartient.
Tout ce que je suis est à toi
et je loue les Cieux pour cette offrande,
et je loue les Dieux pour ces opales,
Ces minutes ces amandes,
tes levres gourmandes,
et ton Ame et ton corps.
Aucun rempart pour m'éprouver. Aucune armure pour me defier.
Je suis à Toi et tu es Mienne.
Bien avant ma naissance je t'appartenais.
Bien après mon départ tu me reviendras.
Tu es mon Ame-soeur.
Je voulais simplement te dire que je t'Aime.
Bon anniversaire Mon Amour, Bon Anniversaire ma Princesse.