8 nov. 2012

MON NIL (Poesie)

D'avant en arrière, le temple sacrilège, rentre le sabre dans sa housse et perdre haleine.
Vois-tu le déracinement, sens-tu la chaleur, le frottement ?
Le flottement encore et tangue, cet assaut par tes meurtrières met le feu aux foudres, "never surrender" crie-t-elle dans un anglais parfait.
Sur toile de jute je glisse comme une plume sur le parchemin.
Et je jette l'encre, éjac' faciale facile, avec style le stylo marque les limites, miettes de pain qui emmènent mes pas, fraudeurs au plus profond de ta paleur.
Cave cigares, grave mon coeur de tes griffes assassines, tes dents ton palais ta nef tous tes trésors que j'irais arracher.
Alcool et dérives le requin navigue entre tes eaux mais jamais ne se noie.
Toujours fier encore menaçant le tigre rugit dans la lumière de tes cheveux, accroche-coeur attrape rêves Suceur de sang, avale-moi .
Dans cet état uni volontaires nous sommes, aspirants nous demeurons.
Tu me dégrades lorsque je passe capitaine.
Je interdit mais tu me tue, crache le venin. le soleil ne brulera pas le peu de nos carcasses enfouies au plus profond des Enfers, saches-le.
La douleur sera plus belle encore,
Et les gorges déployées illuminent le bélier prétentieux, crache le feu et coule la lave.
Mes cendres recouvriront un jour ce volcan, ce puit sans fin où j'aimais m'abreuver.
Si c'est ce que tu veux, ce sera facile.
Ton corps mon Île,
la Pyramide de notre Amour-