Ceci n'est pas Humain !
L'alarme retentit et deux secondes plus tard, la messe est dite.
Jamais encore et même si la scène française affiche avec fierté des rejetons doués tels que ABORTED, KRONOS ou GOJIRA, jamais combo extrême n'avait proposé (vomi ?) un tel brulôt.
Carrière déjá conséquente avec dans la trousse 5 albums, BENIGHTED offre aujourd'hui l'ultime lobotomie, la décharge fatale, celle qui imposera definitivement ces (encore) jeunes fous-furieux au sommet de la pyramide metallique internationale, la combinaison parfaite de ce que ce Brutal Death Metal Grind (mais finalement que cette etiquette est reductrice ! ) peut offrir á un genre balisé et aérer le propos [ les fêlures et autres psychoses schizophrèniques d'un individu dévasté par ses phobies et sa (ses) maladie(s) mentale(s)... ] par de reelles prises de risques (les solis épileptiques qui illuminent les compositions ultra-pensées, aux breaks improbables et aux vocaux totalement habités -normal avec 14 cordes vocales qui vibrent à l'unisson...-), tout ici respire une véritable volonté de repousser les limites acceptées d'un genre souvent sclérosé, de franchir d'inédites frontières et de poser comme mètre-étalon une solide oeuvre qui fera date.
"Identisick" en 2006 annonçait la couleur et "icon" (2007) moissonnait les terres arides de cette musique, qui pour nombre balance souvent entre le ridicule et l'horrible.
Pas de ça ici.
"Asylum Cave" (qui pourrait aussi s'apparenter à la conclusion d'une incroyable pathologique trilogie) impose à la face du monde un groupe au sommet de son art (et par extension, de sa folie).
Nul aujourd'hui ne pourra ignorer BENIGHTED, ce nom, qui pour l'histoire se rangera définitivement aux dignes cotés des Dying Fetus, Suffocation et autres Napalm Death .
Jamais encore l'on avait ressenti parfaite furie, métronomique dérangement des sens, cette plongée abyssalle dans les tréfonds du psyché humain, avec justesse et précision chirurgicale, bien loin des pantalonnades gores et surfaites de certains groupes qui jouent la surenchère sans en maitriser vraiment le propos.
Ici c'est du vrai, c'est du réel, c'est dans votre tête que cela se passe, et si ça remue encore quelque chose au fond de vos tripes, c'est que vous n´êtes pas encore (tout á fait) mort..
Les mots ici ne seront pas assez, car comment decrire au plus juste cette sensation d'introspection qui vous secoue, ce malaise qui vous etreint, lorsque l'abum se meurt et qu'au bout du tunnel, l'on sent poindre avec des larmes un etrange sentiment qui nous remue, comme cette lancinante et bouleversante musique qui accompagnait le film 28 jours après, et qui nous marquait au fer rouge à jamais... souvenez-vous...
BENIGHTED vous penêtre l'âme et le corps, vous imprêgne et très rares sont ceux qui y parviennent veritablement , de plus dans ce genre musical si..."special".
Bien plus que de musique, c'est d'une véritable experience dont il s'agit. Un voyage sensoriel unique, eprouvant certes, qui demande de s'y abandonner completement mais qui offrira aux ãmes aventureuses le frisson ultime : celui de se sentir en phase avec soi-même, d'avoir dépassé ses limites et de toucher du bout des doigts la lumiére et/ou la folie.
Et de pouvoir en revenir-
link : English Version
This is not human!
The career already consistent with 5 albums kit, BENIGHTED offer today the ultimate lobotomy, the fatal discharge, one which will impose permanently these (still) mad-angry young people at the top of the pyramid of international metal, the perfect combination can offer a marked genre and to aerate the real risk-taking words [fractures and other schizophrènics psychosis to someone devastated by his phobias and his mental diseases...], all this breathes a will push to accept boundaries of a sclerotic genre crossing new borders and asking a solid work that will make metre- standard date.
“Identisick” in 2006 announced the colour and “Icon” (2007) claimed the arid lands of this music, which often balances between the ridiculous and the awful.
And now to “Asylum Cave” (which may also come to the conclusion of a pathological incredible trilogy) imposes on the face of the world a band at the top of its art (and by extension of its madness). No one today can ignore BENIGHTED, this name, which history will rank definitively among to the worthy sides of Dying Fetus, Suffocation and Napalm Death.
Never again it had felt perfect fury, undeviating derangement of the senses, this diving abyssalle in the inmost depths of the human psyche, with accuracy and surgical precision, far the “pantalonnades” gores of some bands who play one-upmanship without mastering really the words.
Here it’s real, it is in your head that this is happening, and it’s still moving something at the bottom of your guts, if you are not yet (any fact) died…
The words here are not enough, because how to describe in a right way this sensation of introspection that rocked you the malaise that you catch, when the album is dying and that at the end of the tunnel, one feels crab-wise with tears a strange feeling that something is moving inside, as this nagging and shocking music that accompanied the movie 28 days later, and which branding us forever… remember… BENIGHTED penetrate the soul and body and very few are those who do it so truly, I’d call it… “special”.
More than music, it is a real experience in question, a unique sensory voyage, hard course, seeking to abandon completely but which will provide the ultimate thrill to adventurous souls: one in phase with oneself, having exceeded its limits and touch of light and/or madness fingertips. …yes, it’s a voyage, hoping to be able to come back. An Absolute Masterpiece.
An Absolute Masterpiece-