9 nov. 2012

WOLF'S GANG : Apocalypse (Chronique CD)

je vous parle d'un temps...
Hier il faisait les beaux jours de Metal Attack ou de Enfer magazine, spandex et clous de rigueur, L'Indien, Manhattan Boutic ou Black Cat comme quasi uniques fournisseurs et le mulet pour les moins patient, ce temps béni où Vulcain était Le dieu de ce Metal vénéré, qui fracassait les barrières de la conformité et rendait (déjà) un peu plus libre, un peu plus vivant.

Plus lourd de quelques années, rien n'a changé à l'écoute du premier album des bourguignonnais WOLF'S GANG, predateurs metalliques offrant un heavy-metal typé 80's convoquant les fantomes de la grande époque d'ADX, Satan Jokers ou Blaspheme, chant haut perché dans la langue de Molière soutenu par des cavalcades dignes heritiéres d'un Maiden montrant les crocs, textes concernés fixant notre epoque ("Toxique Luxure", "Couloir de la Mort", "Genocide") ou simplement délicats (la balade"Mon Combat" et son soli dechirant) et volonté affichée, sous une production (sous la houlette de Fred Rochette) qui aurait mérité un peu plus de panache, de faire mal, de toucher au but et ce dés la première ecoute.
Les nostalgiques se regaleront, les connaisseurs remercieront. Ce Heavy-Metal n'a tout simplement plus d'age, tant il touche le coeur, la chair et ravive moults souvenirs.
Sans doute l'"émodolescent"gavé de Deathcore se tailladera les veines tant ce classissisme assumé l'irritera au plus haut point mais celui qui aujourd'hui "secoue sa calvitie" irradiera exultera et s'enorgueillira d'être encore vivant, fier comme une Kro décapsulée avec les dents, rassuré par ses poignées d'amour et sa capacité à encore s'extasier sur de fines mélodies acérées comme la lame d'un cran d'arret.
Wolf's Gang taillade l'hymen de notre mémoire et y dépose le suc de la renaissance. Cet "Apocalypse" en 10 chapitres ne signifie en rien une fin. Juste le début d'une bien belle histoire.
Heavy-Metal Français. Cette indéfinissable classe.



I speak of a time...
Yesterday it was the heyday of Metal Attack or Enfer magazine (french Cult magazines), spandex and nails of rigour, the Indian, Manhattan Boutic or Black Cat as almost unique suppliers and the mulet for the less patient, that blessed time when Vulcain was the God of this revered Metal, which hit the barriers of compliance and was (already) a little more free as little more alive.
Heavier for a few years, nothing has changed to listen to the first album of the WOLF bourguignonnais's GANG, predators metal with a heavy-metal typed 80's summoning the ghosts of the great era of ADX, Satan Jokers, or Blaspheme, singing top perched in the language of Molière backed with "cavalcades" worthy, sons of a Maiden showing fangs, texts concerned fixing our time ("Toxique Luxure/toxic lust", "Le couloir de la mort /Death row", "Genocide") or simply sensitive (the ballad "Mon combat/My battle" and its soli) and displayed will, under a production (under the leadership of Fred Rochette) who would have earned a little more panache, badly, to reach the goal and this dice the first listening.
The nostalgic will thank. This Heavy-Metal is simply more age, so he goes to the heart, flesh and revived many memories.
No doubt the force-fed "émodolescent" of deathcore will cut his veins and this assumed classissism it infuriating to the highest point but one that today "shakes his baldness" is proud to be still living, reassured by his love handles and ability to still be enthused on fine melodies sharp as the blade of a notch to stop.
Wolf's Gang cut the hymen of our memory and deposit the juice of the renaissance.This "revelation" in 10 chapters does nothing an end. just the beginning of a good story.
Heavy-Metal French. This indefinable class-