9 nov. 2012

FREEDOM CALL : Land Of The Crimson Dawn (Chronique CD)

Pierre Boulez s'en retourne dans sa tombe (comment ça il n'est pas mort...?) mais oyez braves amateurs de musiques serielles et entrainantes FREEDOM CALL revient avec son nouvel opus intitulé "Land Of The Crimson Dawn", deflagration metallique qui ferait passer Hammerfall pour un combo extrême tenant la dragée haute à tous les Slayer du monde.
Bilan donc de cette nouvelle galette sucrée, vendue sous le limité et sous-évalué terme de " Happy Metal"...


Happy Metal, un état (de fait) alors que "P. Metal" (Positive Metal) serait à mon sens plus adapté et convaincant, tant transpire des chairs du maintenant absolu leader Chris Bay une volonté de fer d'inscrire dans la durée une musique somme toute simpliste, basique mais touchant au but sans détour, comme un uppercut ou une overdose de juvamine, bref le teint carotte le foie cramé mais la pêche, mon gars, comme jamais. Un Bon Jovi qui ne serait pas eunuque.


Freedom Call delesté du fondateur-batteur Dan Zimmerman (Gamma Ray) et remplacé illico par le binaire Klaus Spierling (ex Mystic Prophecy et ex Primal Fear) assume sa joie de vivre et offre de sympathiques morceaux roublards ("Hero On Vidéo" qui evoque une fois encore les ptits gars d du New Jersey ou Reckless Love-chronique à venir sous peu-, limite plagiat), décomplexés ("Killer Gear", plutôt rugueux mais encore loin d'un Cradle Of Filth) ou encore rafraichissants ("Power & Glory", celte dans son armature).

Album sympathique mais aussi de temps en temps lourd comme un cassoulet au couscous, simplement digerer le morceau "66 Warriors" demande illico d'aller se réapprovisionner en eau gazeuze tant le leitmotiv "warrior" est déclamé jusqu'à l'ecoeurement au sein d'un morceau qui aurait gagné à être plus concis.
Gros son, mélodies pur-sang, fières cavalcades, ce (light) heavy-power metal fait assurement du bien par où il passe.

Septieme album au compteur, suivant un dvd Live in Hellvetia qui devrait être remboursé par la Sécurité Sociale tant ses bienfaits sur le moral sont evidents, ce métal certes ne ferait pas de mal à une mouche mais sait se rendre indispensable après des dialyses quotidiennes aux sons des derniers Asphyx ou Napalm Death.
Virtuelles sensations dans le thême et luminosité comme resolution, le cahier des charge est bien rempli.

FREEDOM CALL sans pretention fait du bien là où ça fait mal (au choix, biffer les mentions inutiles : crise financiére et morale, maladie, desespoir, retour de Patrick Bruel etc...)
En ces temps difficiles, ce métal met du rose aux joues. Definitivement un ascenseur pour les mondes enchantés...



ENGLISH VERSION :
Pierre Boulez was back in his tomb (how ! it it is not dead...?) but here brave lovers of music serial watch FREEDOM CALL returns with his new opus entitled "Land Of The Crimson Dawn", deflagration metal that would put Hammerfall for an extreme combo taking the high hand to all Slayer in the world.
Balance therefore this new sweet CD, sold under the limited and undervalued "Happy Metal" term...
Happy Metal, a state (of facts) while "P. Metal" (Positive Metal) would be in my view more suitable and persuasive, cause the now absolute leader Chris Bay touch his goals with his uppercut music without detour, as an overdose of juvamine, as a Bon Jovi would not eunuch.
Out the founder-drummer Dan Zimmerman (Gamma Ray) and illico replaced by binary Klaus Spierling (ex Mystic Prophecy and ex-Primal Fear) assumes its happyness and offers friendly rogue pieces ("Hero On video" that I once again the guys of New Jersey or Reckless Love-chronic to come soon-, limit plagiarism, "Killer Gear"rather rough but still far from a Cradle Of Filth) or even refreshing ("Power & Glory", Celtic in its frame).
Album sympathetic but also from time to time heavy as a couscous, the piece "66 Warriors" that would have earned to be more concise.
Big sound, melodies Thoroughbred, proud cavalcades, this (light) heavy-power metal is certainly of the property where it passes. Seventh album to the meter, following a Live dvd in Hellvetia should be reimbursed by the security social both its benefits on the morale are obvious, this metal certainly would not hurt a fly but knows go essential after daily dialysis to the sounds of the last Asphyx or Napalm Death.
Virtual sensations in the theme and brightness as a resolution, the specification of support is well filled.
FREEDOM CALL without pretention is of the property where it hurts (choice, delete unnecessary records: crisis financial and moral, disease, despair, return of Madonna etc...)
In these difficult times, this metal is an elevator for the enchanted worlds...