9 nov. 2012

METAL IS DEAD (Welcome Zombies) Part II (Humeur)





Chapitre 2 : Combattre le feu par le feu


Des tordus je vous dis. Et des escrocs.
Que vais-je retenir de ces trentes dernieres années, que mon estomac ne va pas rejetter comme un vulgaire Mac Do trop lourd, qui va reussir à se sauver du naufrage, quelle est cette bouillie infâme que l'on nous sert aujourd'hui à chaque repas ?
Franchement, parier sur la posterité d'un DragonForce (pourtant pas les plus antipathiques) ou le tremolo dans la voix à l'évocation de l'oeuvre d'un Airbourne ferait de vous un bien mauvais cornac.

Qui pour oser pleurer sur le matelas de souvenir dans lequel se loveraient des Unisonic, Sunstorm et autres projets sans âmes degueulés avec force tous les 10 jours par des maisons de disques totalitaires inondant le marché ultra-saturé par son poisson pourri...

Productions imposées via mails pour exister inonder atomiser tout esprit critique qui malheureusement au regard de la médiocrité ambiante et acceptée porte aux nues la moindre bouse désincarnée. C'est simple, 90 % de ce qui entre dans vos conduits auditifs s'apparente à de la melasse enrubannée, le noeud autour du paquet n'etant pas celui qu'on croit...
Bon Diou, comment ne pas preferer les parois moites par trop de sueur (et de kronembourg) du studio de répétition, les potards à 11 et la batterie en façade pendant qu'éructe des paroles qui feraient passer Patrick Bruel pour un poête de gauche le chanteur en short (syndrome Axl) jouant alors sa vie devant des comparses bien trop imbibés pour remarquer que c'est ici et à l'instant même que se joue le futur du Heavy-Metal (pendant qu'à coté s'arrachent les cheveux d'incompréhension les clones maladroits des Cure, bien trop moulés dans leurs slims taille 44, le yop ça ne pardonne pas).

Comment accepter ce capitalisme musical qui tire vers le bas la moindre veilléité d'inspiration artistique ?
La technologie etant ce quelle est, quel espoir de retrouver un instant de vie reel à travers nos galettes tant aimées ?
Doit-on decreter que la (bonne) musique est morte avec le chaleureux vinyl ?

Fichiers impersonnels qui se croisent sur la toile quand les souffles et les regards ne s'embrassent plus, tant de musiciens qui ne se rencontrent que lors des 3 jours precedants leur tournée et apprenant benoîtement le cahier des charges, restituant maladroitement la bouillabaisse digitale à des fans trop heureux d'apercevoir (lors de messes atonales tenant plus de prés dans lesquels bêlent de disciplinés moutons) leurs chères stars, souvent décaties, souvent encore plus méprisantes que le propre patron du lambda patché venu investir (après plus de 6 heures de roulis ferroviaire) la moitié de son salaire dans l'achat de sa place (fierement encadrée au dessus du radiateur de la chambre du gosse, layette Nightwish), de son T-shirt millemisé et des canettes de pisses ingérées les pieds dans la boue (car vois-tu, la fête c'est la fête), brouhaha stalinien qui se veut aire de liberté, tout ce folklore, tout ce cirque où l'on idolatre finalement des comptables aux cheveux longs, venus racketter la nostalgie ou le mauvais goût (je n'ai pas dit Van Halen, je n'ai pas dit Slipknot), tout cela n'etant en fait que la programmation d'un modèle d'asservissement ( et donc d'abetissement) véhiculé par une musique qui s'auto-proclame "rebelle & underground" permettant de fixer ce qui nous reste de neurones dans la gadoue et non dans le ciel.
Tout ceci n'est pas humain.

Et même si de l'autre coté du Styx (le Rock, donc) on assiste depuis plusieurs années à de saines tentatives de retour aux fondamentaux (qui a besoin d'un nouveau Peter Gabriel, d'un nouveau Sting ou pire, d'un néo Kravitz...personne !) , au roots et à une envie "garage" (les Strokes et Libertines avaient prefiguré la machine pour finalement être tués dans l'oeuf par les Artic Monkeys et autres bébés rockers , quelle pitié) fort est de constater que dans notre musique (pourtant adorée, si, si) nous en sommes à l'exact opposé.

Gloubiboulga indigeste, où il n'y a aucune echappatoire, aucun espace de liberté dans cette musique monolithique, aucun interstice où se libereraient les doux baisers de muses enchantées, tout est sans âme, fumeux mortier que des producteurs élevés au rang de gourou bi-polaires ont institué comme maitre-étalon d'un genre, d'un style et dont maintenant quasi aucun groupe n'ose contester.
De Cannibal Corpse (qui meritent tout notre respect pour la dantesque trajectoire et la qualité de l'oeuvre qui ne peut être remise en question) à Def Leppard (avis plus mitigé), du plus petit groupe de Black Metal haineux et misanthropique (mais quand même signé chez une Major, faut pas deconner) à la nouvelle revelation aux gros nichons qui fera-c'est-sur-sensation (Huntress pour ne pas les citer), toutes ces frites baignent dans la même huile, et disons le net : c'est ecoeurant (et ça pique les yeux).
Alors on peut aimer les tartines au miel et au vomi mais definitivement trop c'est trop .

Mais où se cache donc le Malcolm Mclaren (un autre esroc mais talentueux celui-lá) de nos rêves qui saura affuter enfin notre métal qui rouille...?

Bien sur Sonata Artica ne sera jamais Queen (et le talentueux Tony se donne du mal, ne le refutons pas) et l'on s'en accommode. Idem pour Slash, Page aux fraises on accepte quand même de gaité de coeur les récoltes du frisé. Death est mort, alors on fait corps et on mords à pleine dent tout ce qui se présente, "grrrrrr grawwww grewwwwrww", de la Floride en passant par la Suède, on voyage, et on accumule.
Mais Morbid Angel fait du bide, et de la peine. Et on applaudit....
Epica gave mais Simone si belle arrive à nous arracher une erection compassionnelle. Mastodon s'imagine Flamant Rose mais ne demeure qu'un elephant pataud et la presse autiste acclame. Tobias Sammet a des gaz et l'on crie au miracle. Le Crue revient sur nos terres et c'est Jésus qui vient à nous, en constatant que le dernier album valable des momies remonte quand même à 1989...), et remercions Scorpions de s'être grippé avant la débacle (quasi même parentheses que pour Motley...et non je ne suis pas un sans-coeur sachant que j'avais vu le Dard inoffensif dans un Zénith à moitié vide en 1999 lors de sa tournée censée supporter Eye II Eye...c'est dire l'amour que j'avais pour ces petites bêtes...), bref, on encense tout et n'importe quoi, on crie au génie tous les trois albums (y-a-t-il rellemment matière dans les derniers Megadeth, Napalm Death et Arjen Lucassen...tsss tsss). On devient fou .
Prenons le temps de labourer, de semer et de voir grandir.
Steel Panther ne sert à rien. Whitesnake sauve des vies (le blues, man, le blues). Nashville Pussy sent le poisson. Metallica est l'horizon. Sabaton fait les surplus quand Udo est au front. Kreator porte bien son nom. Pas sur que cela s'applique au boursouflé Terrorizer.
Vlan, bourre-pif et satisfaction : je suis vigilant. Restez vigilant.
Pleurons de concert qu'il n'y ai pas plus de Jaz Coleman (Killing Joke) ou de Joe Duplantier (Gojira) dans le secteur pour elever le débat, leurs mots sont souvent lumineux. Comme leurs Arts.
Parce qu'il est difficile de se dire que nous n' avons que ce que nous méritons-
(à suivre...)
English version:
Of the twisted I tell you. And crooks.
What will I hold these last decades, that my stomach will not dismiss as a Mac Do too vulgar, who will succeed to escape from the sinking, what is this infamous porridge that is we now served at every meal?
Frankly, bet on the posterity of a DragonForce (but not the more antipathetic) or the tremolo in the evocation of the work of an Airbourne voice would make you a good bad cornac.
Which to cry on the mattress of memory in which to will love Unisonic, Sunstorm and other projects without souls crash with force every 10 days by totalitarian labels flooding the market by its rotten fish...
Productions imposed via mails to be flood atomize critical spirit which unfortunately under ambient and accepted mediocrity is praised the slightest disembodied dung. It is simple, 90% of which enters your auditory duct is similar to of shit, the node on the package not being that thought...
How not wish sweaty too sweat (and beers) walls of the studio repetition, the knobs to 11 and the drumkit in front while burp words that would move Patrick Bruel (horrible french singer) for a poet and left the singer in short syndrome (Axl) playing then his life before many accomplices too soaked to notice that it is here and now even that is here the future of Heavy-Metal (while beside snapped the hair of misunderstanding the Cure, although clumsy clones too molded in their slim size 44, the yop it does not forgive).
How accept musical capitalism that takes to the any low force of artistic inspiration?
Technology being that what is, what hope a real moment of life through our loved both cakes?
Should be say that the (good) music died with warm vinyl?
Impersonal files intersect on the web when the murmurs and looks not embrace, both musicians who meet in 3 days past their tour and learning the specifications, awkwardly rendering the digital shit too pleased to see fans patiently their expensive starsoften , often even more derogatory that own pattern of the lambda comes patched invest half of his salary in the purchase of its place of his millemisé T-shirt and ingested beers, feet in the mud (as you see, the feast is the feast), Stalinist hubbub that is freedom, this folklore, this circus area where is idolizes finally accountants to long hair, from bootlegging nostalgia or bad taste (I did not say Van Halen, I did not say Slipknot), all this being in fact that the programming of a bondage model mediated music has declared "rebel & underground" for setting what remains of neurons in slush and not in the sky.
This is not human.
And while on the other side of Styx (Rock, therefore) there has been several years of healthy attempts to return to the Basic (need a new Peter Gabriel, a new Sting or, worse, to a Kravitz new... person!), the roots and a desire to "garage" (the Strokes and the Libertines do the job in the machine to finally be killed in the bud by the Artic Monkeys and other baby rockers, what pity) is found in our music (yet beloved, yes, yes) we in are in the exact opposite.
Indigestible Gloubiboulga, where there is no loophole, no area of freedom in this monolithic music, is without a soul, smudge mortar that producers raised to the rank of guru bi-polar set up as master-standard of a genre, a style and now almost no group dares to challenge.
Of Cannibal Corpse (which deserve our respect for the path, and the quality of the work which cannot be questioned) to Def Leppard (more mixed notice), the smallest group of hateful and misanthropic Black Metal (but still signed in a Major, hé hé) to the new revelation with bigboobsensations (Huntress to not quote), all these fries are mired in the same oil, and say the net: disguisting(and it stings the eyes).
Then you can love the toast with honey and vomit but permanently too it is too.
Our Sonata Artica will never be Queen (and the talented Tony do the job very well) and it fits. Idem for Slash, when Page is out . Death is dead, then it is body and it bit full tooth everything that occurs, "grrrrrr grawwww grewwwwrww", Florida through the Sweden, you travel, and it accumulates.
But Morbid Angel are fat, and sentencing. And it applauds....
Epica tired but beautiful Simone comes to out us a compassionate erection. Mastodon imagines Pink Floyd but remains only an infinitely elephant and the autistic press cheers. Tobias Sammet has gas and we shouted to the miracle. (The Crue back to our land and it is Jesus who comes to us, noting that the last valid mummies album dates back to 1989...), and thank Scorpions of would be seized before the débacle (almost same parentheses that Motley... and no I am not a sans-coeur knowing that I had seen the Darter harmless in a Zenith half empty in 1999 during his tour intended to support Eye II Eye... it is the love that I had to these small animals...). All becomes crazy.
Take the time to plow, sow and see grow.
Steel Panther is nothing. Whitesnake saves lives (the blues, man, blues). Nashville Pussy smells fish. Metallica is the horizon. Sabaton is down when Udo is at the front. Kreator is aptly named. Step that this applies to the blister Terrorizer.
VLAN, bourre-pif and satisfaction: I am vigilant. Stay vigilant.
Mourn together that there have not more Jaz Coleman (Killing Joke) or Joe Duplantier (Gojira) in the sector for raising the debate, their words are often light. As their Arts.
Because it is difficult to say that we have what we deserve-
(to follow...)